Connexion
Inscription
Mot de passe oublié
Rassurez-vous, rien ne sera publié sans votre accord !
Inscrivez-vous avec votre email
Indiquez l’adresse email utilisée lors de votre inscription. Nous vous enverrons un lien pour changer de mot de passe.
Les données personnelles communiquées sont strictement destinées à Alloj. Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, vous disposez de droits d'accès, de rectification et d’opposition aux informations qui vous concernent. Vous pouvez exercer ces droits par voie postale à l'adresse Alloj - Correspondant Informatique et Libertés - 155 Rue de Rosny, 93100 Montreuil Cedex, ou par courrier électronique à l'adresse support@alloj.com. Nous pourrons vous demander de nous envoyer un justificatif d’identité par voie postale à l’adresse précitée.
Cette année Pourim est célébré le dimanche 24 Mars 2024. Le 14 Adar II. Célébrée chaque 14 du mois d’Adar, la fête de Pourim est l’un des plus connues et des plus suivies dans l’histoire du Judaïsme. On y commémore le miracle par lequel le peuple juif a été sauvé de l’extermination.
Tout commença en Perse, dans la ville de Suse, alors la capitale de ce grand empire. Le roi de Perse, Assuérus, alors seul sur le trône, éprouva le désir de se marier. Mais aucune des prétendantes ne retint son attention. Toutes, sauf Esther, la jeune nièce de Mardochée. Ce dernier, sage et avisé, lui avait spécifiquement fait comprendre de taire ses origines juives, de façon à ce que le mariage n’en souffre point.
Cette union qui réjouissait les Juifs, n’était pas du goût de Haman, perfide et cruel conseiller du roi. Descendant des Amalek, une famille profondément anti-juive, il nourrissait une haine sans limites à l’égard du peuple juif, et plus particulièrement auprès de Mardochée, cet homme qui jadis, avait déjoué un complot visant à assassiner le roi. Cet acte de bravoure, consigné dans les annales du royaume, avait été oublié de tous… Et puis, il ne pouvait admettre l’idée que les Juifs ne se prosternaient pas devant le roi. C’était une réalité qui le dépassait, car, c’était connu : les Juifs ne se prosternent que devant Dieu.
Aussi entreprit-il de régler la « question juive » une bonne fois pour toute. En éradiquant tous les Juifs, hommes, femmes, enfants, tout s’arrangerait. Il persuada le roi de lui confier les pleins pouvoirs pour rétablir l’ordre dans le royaume, en prenant grand soin de ne pas divulguer les odieux desseins qu’ils comptaient mettre à jour. Il lui fallait un jour pour commencer la purge. Au hasard, cela tomba sur le 13 Adar.
Mardochée, flairant la ruse du perfide serpent, se revêtit de sacs, couvrit sa tête de cendres et sortit dans la rue, se lamenta haut et fort, alertant les Juifs sur les dangers qu’ils couraient et leur demande de retourner à l’étude de la Torah. Quant à sa nièce, Esther, il l’implora, pour le salut de leur peuple, d’aller demander audience auprès du roi, et ce, même si elle n’avait pas été convoquée. Avant cela, elle entreprit un jeûne de trois jours, en demandant à ses servantes, et à tous les Juifs d’en faire de même. Trois jours pendant lesquels elle vécut recluse, priant ardemment pour le salut du peuple juif.
Le roi, quant à lui, ne trouvait pas le sommeil. Il demanda alors à ce que l’on lui relise les annales du royaume. La noble action de Mardochée lui fut rappelée, tout comme l’absence de don et de reconnaissance… Le lendemain matin, il convoqua Haman pour lui demander quel serait le meilleur moyen selon lui d’honorer un homme. Se voyant déjà salué et acclamé de tous, le conseiller lui répondit une parade en ville sur le cheval du roi. Assuérus ordonna que l’on applique mot pour mot ce que venait de dire Haman, en l’honneur de Mardochée, et pour ce qu’il avait accompli autrefois.
A la nuit tombée du 13 Adar de l’an 480 (avant l’ère courante), furent annoncées les fiançailles du roi et d’Esther. Mais avant d’entamer les festivités, elle prit la parole devant toute l’assemblée, en demandant au roi, d’avance, d’accéder à sa requête. Il accepta. Alors elle raconta ce qu’avait planifié Haman, et implora le roi de sauver son peuple qu’elle savait condamné à cause des lois instaurées par le conseiller. Le roi envoya immédiatement son conseiller sur la potence, construite pour accueillir Mardochée.
Depuis, tous les 14 Adar, l’on fête Pourim comme étant un jour béni, qui marque la transition d’un jour de deuil, de recueillement, à un jour d’espoir et de joie.
On observe 4 mitsva:
Avez-vous des questions ?
Nous sommes là pour vous aider !
© Alloj. 2022 Tous droits réservés