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DATES PESSAH 2024
Entrée Pessah 2024 : Lundi 22 Avril 2024
Fin de Pessah 2024 : Mardi 30 Avril 2024
Pour libérer les Juifs de l’esclavage d’Egypte, D.ieu infligea aux Égyptiens la dernière des dix plaies qui tua tous leurs premiers-nés. D.ieu épargna les Enfants d’Israël en « sautant par-dessus » leurs maisons – d’où le nom de la fête : Pessa’h signifie « le saut » en hébreu. Pourquoi mangeons-nous de la Matsa et non du pain pendant 8 jours ? Les Israélites quittèrent l’Egypte dans une telle hâte que le pain qui devait leur servir de provision pour la route n’eut pas le temps de lever. C’est la raison pour laquelle nous mangeons la Matsa.
Le Chabbat avant Pessa'h est appelé « Chabbat Hagadol » (le « Grand Chabbat »). Les Israélites reçurent l’ordre de Moïse de prendre un agneau et de l’attacher au pied de leur lit le Chabbat dix Nissan, cinq jours avant leur départ d’Égypte.Aux Égyptiens qui demandèrent aux Juifs : « Pourquoi achetez-vous des agneaux en grande quantité ? » Les Juifs leur répondirent que ces agneaux étaient destinés au sacrifice pascal qui serait offert en préparation à la plaie des premiers-nés. Les premiers-nés égyptiens exigèrent immédiatement de Pharaon d’accorder aux Juifs la liberté. Quand Pharaon refusa, les premiers-nés égyptiens firent la guerre à l’armée de Pharaon et de nombreux Égyptiens furent tués ce jour-là.
Le ‘hamets est tout aliment ou boisson ou tout autre produit fait à partir de blé, d’orge, de seigle, d’avoine, d’épeautre ou de leurs dérivés, qui a levé ou fermenté. Par conséquent, nous ne le consommons pas, nous n’en tirons pas profit et veillons à ne pas l’avoir en notre possession pendant tous les jours de Pessa’h.
C’est pour cette raison que l’on procède à un ménage complet de la maison pour éliminer ‘hamets : ceci inclut la maison, le bureau, les véhicules, les garages, etc.
On a l’habitude de donner procuration à un rabbin qui vend le ‘hamets à un non juif avant Pessa’h. Ce sont des aliments et la vaisselle utilisés pendant l’année (et non cachérisés pour Pessa’h), qui doivent être entreposés dans des placards ou des pièces qui seront fermés à clé pendant la durée de Pessa’h. Cette vente peut se faire par Internet.
On devra s’assurer que les produits manufacturés achetés pour la fête possèdent bien la mention “Cacher LePessa’h” sur l’emballage. Bien évidemment, les aliments, à base de céréales, fabriqués sans contrôle rabbinique, sont ‘hamets et strictement interdits à Pessa’h.
Le matin du 22 avril 2024, le matin du 14 Nissan, après avoir brûlé le 'hamets, on dit une seconde fois la formule du bitoul KOL HAMIRA
Chemoura signifie « surveillée ». La Matsa Chemoura de Pessa’h est ainsi appelée car la farine utilisée pour sa fabrication a été attentivement surveillée depuis que le blé a été moissonné afin d’éviter tout contact avec l’eau qui pourrait rendre la farine ‘hamets. Ces matsot sont rondes, elles ont été fabriquées à la main. La Matsa est l’aliment de la Foi et l’aliment de la Guérison. En effet, elle manifeste la confiance absolue que nos ancêtres ont mise en D.ieu. Elle affirme que nous plaçons tout notre espoir en Lui.
Quand D.ieu frappa les premiers-nés d'Egypte, Il épargna les premiers-nés juifs. Depuis lors, en souvenir et en signe de reconnaissance, les premiers-nés jeûnent la veille de Pessa'h.
Le premier soir, la mère allume 2 bougies et allume aussi des bougies supplémentaires selon le nombre d’enfants dans la maison. Les filles (à partir de l’âge de 3 ans) allument leurs propres bougies. La bénédiction du second soir est la même que celle du premier soir mais on ne dit pas chéhé’hiyanou. (Pour connaitre les bénédictions et les horaires d’allumage des bougies de la fête, consulter un calendrier juif)
Le premier Séder aura lieu Mardi 23 avril 2024 après la tombée de la nuit, et le second Séder aura lieu Mercredi 24 avril à la tombée de la nuit. Les points principaux du Séder sont :
Manger de la matsa.
Manger des herbes amères pour commémorer l’amertume de l’esclavage subi par les Israélites.
Boire quatre coupes de vin ou de jus de raisin pour célébrer notre liberté retrouvée.
La lecture de la Haggadah, texte qui relate l’histoire de la sortie d’Égypte dans les détails. Cette lecture est l’accomplissement du commandement biblique de raconter aux enfants l’histoire de la sortie d’Égypte la nuit de Pessa’h.
Les trois matsot que l’on met sur le plateau du Séder représentent l'ensemble du Peuple Juif : Cohen, Lévi et Israël. Il faut en consommer au moins 30 grammes, accoudé du côté gauche. Les femmes en sont exemptées.
On doit boire quatre coupes de vin au cours du Séder car elles représentent quatre étapes vers la liberté :
« Je te délivrerai...« Je te sauverai...« Je te libérerai...« Je te prendrai pour Moi comme peuple. » (Exode 6:6-7)
Une cinquième coupe de vin : avant de faire la bénédiction après le repas, on remplit une coupe de vin symbolique pour le prophète Elie. Celui-ci vient visiter spirituellement chaque maison juive en ce soir du Séder. Cette coupe lui est symboliquement réservée.
Ce nom vient de la mesure d'orge offerte au Temple le deuxième jour de la fête Pour montrer notre impatience de recevoir la Torah, nous comptons 49 jours jusqu'à la fête de Chavouot, le jour où la Torah nous fut donnée au mont Sinaï.
Le septième jour de Pessa'h, la mer s'ouvrit devant les Juifs qui parvinrent définitivement à la liberté. Le huitième jour de Pessa'h nous ouvre à une liberté encore plus grande, car il est consacré à notre Délivrance finale par la venue de Machia'h. Suivant la coutume instaurée par le Baal Chem Tov, le fondateur du 'Hassidisme, Pessa'h se conclut par la « Séoudat Machia'h », le « banquet du Messie ». Les femmes juives allument les bougies de la fête avec une seule bénédiction.
Nos Sages expliquent que pour revivre la libération d’Egypte, il nous faut éradiquer le ‘hamets de notre âme, et le remplacer par la matsa. Le ‘hamets, toute graine qui a fermenté et enflé, représente ce gonflement de l’ego ou l’orgueil, qui asservissent l’âme juive plus que nulle autre prison physique ne saurait le faire. La matsa, plate et sans prétention, symbolise l’humilité, l’effacement et la soumission, qui sont finalement, les véritables clés pour libérer l’esprit humain.
Au premier soir de la Pâque juive, le 19 avril 1943, des combattants de la Résistance du ghetto de Varsovie attaquent les soldats allemands dans une révolte, mieux connue sous le nom de Soulèvement du ghetto de Varsovie. Réfugiée dans un abri souterrain secret, la famille de Pinchas Gutter se recueille avec émotions durant le Séder, cherchant à travers ce rituel, paix et réconfort.
« Nous avons survécu en nous cachant, jusqu’au 19 avril 1943, jour d’Erev Pessa’h, veille de la Pâque, ainsi que du soulèvement du ghetto de Varsovie. Ce jour-là, une alarme a retenti. Les quelques téléphones que l’on trouvait au Ghetto fonctionnaient encore — surtout dans les appartements occupés par les médecins ou les personnes considérées comme importantes — et le mouvement de résistance polonais qui, depuis l’extérieur, coopérait avec les résistants juifs a appelé quelqu’un du Ghetto pour prévenir les habitants que les nazis arrivaient et allaient les déporter. Il existait déjà à ce moment-là de nombreux bunkers dans le Ghetto. Nous en avions également construit un sous les ruines à l’avant de notre immeuble. Le concierge, ainsi que les hommes de notre immeuble, dont mon père, l’avaient creusé, aménageant une partie centrale, qui faisait office d’entrée, et deux pièces supplémentaires de part et d’autre de cette entrée. Ne voulant pas rendre les armes et se faire prendre par les Allemands, ils y avaient entreposé de la nourriture et installé des arrivées d’électricité et d’eau, ainsi que des bouches d’aérations, pour qu’on ne puisse pas repérer le bunker depuis l’extérieur. Mon père et ma mère nous ont préparé, nous les enfants, au jour où nous aurions à nous y rendre. Ils nous ont expliqué que le moment venu, il ne faudrait poser aucune question et se préparer aussi vite que possible.
Ce jour-là, nous sommes descendus dans l’abri souterrain où nous étions environ 150 personnes […] Mon père avait dû se procurer du vin et quelqu'un d’autre des matsoth, car en soirée, ils ont préparé le Séder. Les autres occupants de l’abri, majoritairement des Juifs religieux, pleuraient et priaient. Ils connaissaient par cœur la Haggadah, le texte juif qui énonce les rituels du Séder durant la Pâque. Encore aujourd’hui, je reste émerveillé par ces Juifs qui, dans des circonstances aussi difficiles, n’ont jamais oublié leur culture et leurs valeurs. De même, ils ont toujours veillé à s’occuper de leurs enfants et à leur trouver un refuge. »
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