Le gouvernement israélien dénombre plus de 700 morts et 2040 blessés sur son sol, ainsi que "plus de 100 prisonniers" aux mains des terroristes. Le samedi 7 octobre 2023, alors que nous célébrions la fête de Simhha Torah, nous avons entendu avec effroi l'attaque du Hamas, où les hostilités ont débuté par un déluge de roquettes tirées depuis la bande de Gaza, touchant non seulement les localités israéliennes voisines, mais également Tel-Aviv et Jérusalem.
Profitant de l'effet de surprise, des combattants du Hamas à bord de véhicules, de bateaux, voire de parapentes motorisés, ont réussi à contourner l'imposante barrière de sécurité érigée par Israël autour de la bande de Gaza pour attaquer sauvagement des civils en pleine rue.
Très tôt samedi matin, lors d'une rave party dans le désert israélien, s'est achevée par l'attaque du Hamas.
Selon le quotidien Haaretz, "des terroristes à moto" ont surgi et tiré sur la foule. D'autres témoins évoquent des combattants arrivés en ULM, de petits engins aériens, voire des tirs de roquettes ou des coups de feu. Dans le mouvement de foule, des dizaines de jeunes ont réussi à rejoindre leurs véhicules et à s'enfuir, mais tous n'ont pas eu cette chance. "Nous nous sommes échappés et nous avons réussi à nous réfugier sous un tank. Les terroristes nous ont alors visés avec un lance-roquette", raconte un témoin ayant vu les terroristes venir de quatre ou cinq endroits différents.
De nombreuses familles sont toujours sans nouvelles de leurs proches, mais les premières victimes commencent à être identifiées.
Près de 150 Israéliens sont actuellement encore pris en otage. Les images qui ont circulé sur les réseaux sociaux sont insoutenables d'horreur, montrant des civils sauvagement tués. Le Kibboutz Beeri est devenu le symbole de cette tragédie qui a coûté la vie à des centaines d'Israéliens, y compris des familles entières massacrées, conduisant à une déclaration du Premier ministre Benjamin Netanyahu, annonçant qu'Israël entrait en guerre contre le groupe terroriste du Hamas. Ce drame laissera des cicatrices indélébiles dans nos cœurs.
En France, cette tragédie évoque les heures sombres du pays, rappelant l'attentat au Bataclan.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) appelle à une afin de montrer notre profonde compassion pour les victimes et leurs familles.